La commune de Lons est souvent qualifiée de Ville Verte. Lons s’engage au quotidien en faveur de l’environnement et de la biodiversité en plaçant au cœur de ses projets urbains la préservation et la gestion de son patrimoine arboré.
Selon le PLUi, adopté en décembre 2019, le patrimoine arboré, sur l’espace public lonsois, est constitué de plus de 4 500 arbres et la surface d’espaces boisés classés représente 110 hectares.
Depuis des années, les élus et les services s’efforcent d’identifier les zones boisées de qualité présentes sur le territoire communal en mettant en place des servitudes d’espace boisé classé. Dans la grande majorité des cas, les nouvelles constructions et autres aménagements sont installés sur d’anciens terrains agricoles et non pas sur des espaces boisés.
Un arbre abattu, quatre replantés
La Ville essaye au maximum de concilier dynamisme urbain et sauvegarde des arbres.
Désormais, pour qu’un arbre soit abattu, l’intervention doit être motivée par un danger avéré ou imminent. En priorité les agents tenteront de sauvegarder le végétal par une taille dite d’entretien et seulement, en dernier recours, l’abattage sera envisagé. Afin d’éviter ce scénario, les services de la ville procèdent à un entretien régulier pour éviter la propagation des maladies.
De plus, pour ne pas dénaturer son patrimoine arboré, Lons mène une politique « d’un arbre abattu, quatre replantés » afin de conserver un équilibre, primordial, entre nature et développement urbain.
Poumons verts et réservoirs de biodiversité
Dans sa volonté de protection de la biodiversité, la Ville a également pris le parti de sauvegarder le plus possible les arbres morts. Ces derniers constituent un garde-manger essentiels pour de nombreuses espèces sauvages.
La commune mène aussi une politique d’acquisition d’espaces boisés. Ces dernières années, Lons a ainsi acquis à des propriétaires privés des terrains boisés près du Gave de Pau ou en plein cœur de la commune avec l’acquisition d’une ancienne pépinière dans un objectif clairement affirmé de préserver des « poumons verts » et des réservoirs de biodiversité.
La Ville a pu aussi parfois classer en emplacement réservé une parcelle boisée d’un propriétaire, ce qui le contraint à laisser sa parcelle en état ou bien de la vendre à la commune.